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contacter Isabelle :
Tél/Fax :01 40 41 05 52 - e-mail :
isachat@wanadoo.fr




La Belle Cordière*


Association loi 1901    -  (*) Louise LABBE (1526-1566 poétesse)
AVIS AUX PASSIONNES DE LA CHANSON FRANCAISE
ET DE LA POESIE

     OFFRE DE PARTENARIAT – SPONSORING
En vue de l’ouverture d’un lieu historique et magique dédié à la Chanson Française


 

Jusqu’à ce jour, « La Belle Cordière », association crée en 1998,  dans sa vocation de :

• Faire connaître des auteurs célèbres, mais mal connus ou oubliés,
• Découvrir de jeunes interprètes et  poètes,
• Produire des auteurs-compositeurs connus ou non,
   mais aussi, au delà de la chanson :
• Faire connaître les œuvres d’artistes peintres et de sculpteurs,

a organisé avec succès de nombreux concerts et évènements dans des lieux aussi variés que des caves, des péniches, des restaurants ou bien encore une ancienne usine (CLACQUESIN).

Il était temps d’associer « La Belle Cordière » à un endroit permanent qui soit dédié à la chanson française, dans l’esprit des célèbres cabarets parisiens d’antan ou ont été découvert des artistes tels Pierre PERRET, Guy BEART (au  cabaret  « La Colombe » par Michel VALETTE, Cabaret aujourd’hui disparu), Georges BRASSENS (par PATACHOU), Jacques BREL, BARBARA (à l’ECLUSE aujourd’hui disparu). Sans ces lieux, qui aurait connu les textes de Pierre Marc Orlan, Françis Carco, Bernard Dimey et d’autres… Qui sait, par exemple, que Francis Blanche a composé plus de 600 chansons interprétées par les plus grands (Edith Piaf, Charles Trenet, Charles Aznavour entre autres…)
 
Les clients et membres passionnés, les artistes, les tour-opérators, par leur enthousiasme et leur impatience, nous ont amenés à la recherche de ce nouveau cabaret parisien sous l’Enseigne de « La Belle Cordière ». Ce lieu, nous l’avons trouvé en plein cœur du quartier latin, un lieu chargé d’histoire, qui appelle des souvenirs, un lieu magique.

Ce lieu, outre la fonction de Cabaret avec dîners-spectacles, offrira la vente de CD, DVD, livres, magazines, Affiches … de nos Artistes Français.

Finaliser ce projet nous demande de nouveaux moyens, de nouvelles subventions.
Vous pouvez à cette fin rejoindre les membres de « La Belle Cordière » :
• Soit par une simple cotisation annuelle de 50€
• Soit en devenant membre bienfaiteur de l’association à titre de partenariat, mécénat ou sponsoring au lancement et à l’animation de ce lieu.

Il est à souligner que la nouvelle loi en faveur du mécénat rentrée en vigueur le 1er Août 2003 permet d’encourager plus systématiquement les initiatives privées, qu’il s’agisse de celles des entreprises ou de celles de chacun d’entre nous, soit :

Mécénat des entreprises
• Une réduction d’impôt de 60% du montant du don sur le montant de l’impôt sur les sociétés.     
• Au final, un don de 1000€ ne coûte donc à l’entreprise mécène que 400€.
• Dans la limite d’un plafond de 0,5% du chiffre d’affaires, avec la possibilité d’utilisation de l’excédent (si dépassement du seuil) pour le paiement de l’impôt dû au titre des cinq exercices suivants. Le report est identique en cas d’exercice non bénéficiaire. Le dispositif se substitue au mécanisme antérieur de déduction du résultat imposable.

Mécénat des particuliers
• Une réduction  de 66% du montant du don sur l’impôt sur le revenu. Au final,  un don de   200€ ne coûtera que 80€ au particulier mécène.
• Des droits de succession diminués pour les dons faits par les héritiers à certains organismes. Sur la part nette de tout héritier, donataire ou légataire, servant au calcul des droits de succession, il est institué un abattement égal au montant des dons consentis. L’abattement concerne toutes les successions, quelle que soit la nature des biens qui la compose (meubles ou immeubles).

Nous vous remercions par avance pour tout encouragement et participation à la toute prochaine ouverture de
«La Belle Cordière » , un lieu dédié à la Chanson Française et qui par votre engagement serait un peu le vôtre.
Avec le plaisir de bientôt vous compter parmi nos Membres.

La Présidente Isabelle CHAPELLE

Tél/Fax :01 40 41 05 52 - e-mail : isachat@wanadoo.fr

 

Rejoignez-nous, nous avons besoin de votre soutien financier

Devenez aussi associé-gestionnaire

Association "La belle cordière"
B.P. 2632 - 75026 Paris Cedex 01
Tél/fax 01 40 41 05 52
e-mail : isachat@wanadoo.fr

     
 

La chanson française "à texte"
a trouvé son association de défense :

La Belle Cordière

Rejoignez-nous pour le développement de l'association et la conquête de lieux dédiés.
Nous recherchons pour notre équipe administrative et relations publiques des cadres "synergiques" pouvant consacrer du temps à cette passion.

 
 
Isabelle Chapelle, présidente       
 

 


 

 


     
  Louise Labbe Poeme 1  
     
  Louïze Charly (Charlin?), dite Labé, est née à Lyon vers 1525. Fille d'un artisan enrichi, elle reçoit une éducation raffinée: elle apprend le latin, le grec, l'italien, la musique, mais aussi tous les arts des armes.

Elle s'habille parfois en garçon, pratique l'équitation et fait des tournois. Il y a beaucoup de spéculations sur sa vie: À-t-elle participé au siège de Perpignan? À-t-elle été une maîtresse, une courtisane, comme l'en accuse Calvin? Vers 1540, on la marie à Monsieur Perrin, un maître cordier plus âgé qu'elle. De là, son surnom «La Belle Cordière».

Son salon est le lieu de rendez-vous de «l'école lyonnaise».
En 1555 par privilège accordé par le Roi, elle publie ses œuvres. Nous ne savons rien sur les dernières années avant sa mort en 1566.
   
     

  Grand Dictionnaire des femmes de l'Ancienne France, SIEFAR
(Société Internationale pour l'Etude des Femmes de l'Ancien Régime)
 
 
PERRIN, (Louise Charly, Dame) dite Labé, surnommée la belle Cordière, célèbre par sa beauté, son courage et ses talens, naquit à Lyon en 1526. Ses parens lui donnèrent une éducation distinguée. A peine sortie de l'enfance, elle excellait dans la musique vocale et instrumentale. Elle savait même le grec, le latin, l'italien et l'espagnol. Toutes ces occupations ne lui firent pas négliger l'art de faire des tapisseries. Son coeur était tendre et bon, son ame était forte et élevée; tous ses goûts furent des passions: elle eut d'abord celles de la musique, de la chasse et de la guerre. L'amour de la gloire lui fit embrasser le parti des armes. Elle n'avoit pas encore atteint sa seizième année, quand elle alla, en 1542, au siège de Perpignan. Elle y donna des marques de la plus grande valeur. Elle abandonna le champ de Mars pour le Parnasse. Bientôt elle épousa Ennemond Perrin, homme âgé et très-riche, qui faisait un commerce considérable de cordages. La maison qu'elle habitait était une des plus belles de la ville; ses jardins étaient immenses, et très-ornés pour le siècle où elle vivait. Les Lyonnais ont perpétué sa mémoire, en y ouvrant une rue qu'ils ont appelée la belle Cordière. Elle rassembla dans sa bibliothèque les meilleurs ouvrages qui existaient dans toutes les langues qu'elle connaissait. La haute considération dont Louise jouissait, la lia avec les personnes les plus distinguées. Les étrangers s'empressaient de lui rendre leurs hommages. Plusieurs d'entr'eux fixaient leur séjour à Lyon, pour jouir des charmes de sa société. Les savans et les poëtes de toutes les nations se firent un devoir de la célébrer dans leurs écrits. Son époux fut sensible au bonheur de posséder une femme d'un mérite si rare; il l'aima toujours tendrement, et dans les derniers momens de sa vie, il disposa de tous ses biens en sa faveur. Après la mort d'Ennemond Perrin, elle aima et elle fut aimée de l'amant de Clémence de Bourges. Elle était très-liée avec cette dernière; mais cet évènement les désunit. Elle mourut au mois de mars 1566.
On lui doit: Recueil des Poésies et autres oeuvres, Lyon, Jean de Tournes, 1555, vol. in-8.; Rouen, Jean Garou, 1556, in-16; Lyon, 1762, in-12. Ce recueil qu'elle dédia à Clémence de Bourges, alors son amie, contient des Élégies; des Sonnets, dont un en italien; et un Dialogue en prose, intitulé: Débat de Folie et d'Amour. Cette production qui porte le nom de Dialogue est la seule comédie du 16e. siècle dans le genre charmant de l'auteur de l'Oracle et des Grâces. Si les Français ont fourni les premiers modèles de la bonne tragédie, les Françaises peuvent, à leur tour, se vanter d'avoir donné le premier exemple d'une bonne comédie. L'on est convenu depuis longtems, que l'antiquité même n'a point de fiction plus ingénieuse et plus morale que celle qui sert de base au Débat de Folie et d'Amour. Cette allégorie que tant de poêtes ont voulu s'approprier, a fourni à La Fontaine la fable que Voltaire trouvait la plus jolie. Les poésies de Louise ont de la délicatesse; l'amour qui dans ses écrits encore exhale sa chaleur, la fit nommer à juste titre la Sapho de son siècle, on aurait pu ajouter: la Sapho de la France, car elle est peut-être la seule femme poëte que les français puissent mettre en parallèle avec l'amante de Phaon. Elle a fait différentes pièces de vers grecs, latins, italiens, espagnols et français qui n'ont point été insérés dans ses oeuvres.
Quelques auteurs ont loué sa chasteté et ses vertus; d'autres au contraire l'ont regardée comme une courtisane. Ses ouvrages lui firent beaucoup d'amis et d'ennemis. Ils frappèrent d'admiration ceux qui avaient le goût des belles choses; mais ils devinrent un sujet de scandale pour les autres, quoique les productions du tems où elle vivait ne fussent pas écrites avec plus de décence que les siennes.

Les dames Lyonnaises surtout lui furent opposées: incapables de sentir le prix des talens, elles ne purent voir ceux de Louise sans jalousie. Pour motiver leur haine, elles prétendirent que dans les poésies de leur célèbre compatriote, il y avait des passages où elle leur reprochait indirectement leur ignorance et leur frivolité. Ne pouvant diminuer sa réputation littéraire, elles attaquèrent ses moeurs. Sa rupture avec Clémence de Bourges les fit triompher. Elles peignirent Louise sous les plus noires couleurs, tandis qu'elles auraient dû la plaindre et lui pardonner. On peut lui appliquer ce qu'on a dit de Sapho (Anacharsis édit. in-8. t. 2, p.71): «La mort n'a pas encore effacé la tache imprimée sur sa conduite, et peut-être ne sera-t-elle jamais effacée; car l'envie qui s'attache aux noms illustres, meurt à la vérité; mais elle laisse après elle la calomnie qui ne meurt jamais».

Grand Dictionnaire des femmes de l'Ancienne France, SIEFAR
(Société Internationale pour l'Etude des Femmes de l'Ancien Régime) http://www.siefar.org